- recouvrement
- recouvrement 1.(re-kou-vre-man) s. m.1° Action de recouvrir ; résultat de cette action.• Leur recouvrement [de couches de charbon] par la terre qui leur servait de toit les a préservées de l'inflammation qu'aurait produite le contact de la lave en fusion, BUFF. Min. t. VIII, p. 170.• Le recouvrement des terrains cultivables de l'Égypte par les sables stériles de la Libye qu'y jette le vent d'ouest, est un phénomène de même genre que les dunes, CUVIER Révolutions, p. 166.2° Partie d'une pierre, d'une tuile, etc. qui couvre un joint, une entaille.S'emploie d'une manière analogue en histoire naturelle.• Les pennes sont recouvertes, à leur insertion, de plumes plus petites, posées en recouvrement pour les fortifier et arrêter le passage de l'air, BERN. DE ST-P. Harmon. liv. II, anim..3° Terme de maçonnerie. Enduit de plâtre sous lequel on a latté et qui sert à couvrir les faces visibles d'une pièce de charpente.Faire en plomb le recouvrement d'une partie de toit, c'est y mettre de nouvelles tables et enlever les anciennes.4° Plaque de cuivre qui recouvre l'objectif d'une lunette d'approche.Montre à recouvrement, montre qui a une sorte de rebord qui la recouvre.Recouvrement du tiroir, avance du tiroir qui règle l'admission de la vapeur dans le cylindre d'une machine.Recouvrir.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE1. RECOUVREMENT. Ajoutez :5° En matière d'industrie, séparations, clôtures qui servent à protéger les ouvriers dans les endroits dangereux, Journ. offic. 7 fév. 1873, p. 910, 2e col.————————recouvrement 2.(re-kou-vre-man) s. m.1° Action de recouvrer ce qui pouvait être perdu. Recouvrement de titres, de pièces. Le recouvrement de la santé, des forces.• Ils appellent le peuple au recouvrement de la liberté, D'ABLANC. Arr. I, 4.2° Perception, recette de deniers dus.• Je ne suis point assurément de l'avis des sots et des ignorants qui pensent que les chevaliers romains, chargés du recouvrement des impôts publics, n'étaient pas des citoyens nécessaires et estimables, VOLT. Lett. à M. d'Agencourt, 17 déc. 1770.• Le mari s'est chargé du recouvrement des rentes ; la femme en dirige l'emploi ; et c'est dans l'harmonie qui règne entre eux qu'est la source de leur richesse, J. J. ROUSS. Hél. V, 2.3° Au plur. Créances d'une étude ou d'une maison de commerce, d'un percepteur sur les imposés. Ce notaire a vendu son étude et ses recouvrements.XIe s.• Ambure [tous deux] [il] ocit sans nul recoevrement, Ch. de Rol. CXXIII.XIIe s.• E ! Gautier, sire, por Dieu omnipotent, Nos cinq espées te sont ci en present ; Nos n'i arons mais nul recovrement, Raoul de C. 210.XVIe s.Recouvrer ; provenç. recobramen ; anc. espagn. recobramiento ; portug. recobramento ; ital. ricuperamento.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.