- recommencement
- (re-ko-man-se-man) s. m.1° Action de recommencer.• Je voudrais bien que vous me disiez combien de temps ces recommencements-là [de querelle] doivent durer, afin que je m'y attende, BUSSY lett. à Mme de Sévigné, 25 juin 1670.• Quand notre commerce finirait par le recommencement de celui de ma fille, je vous supplie que notre amitié ne finisse pas, SÉV. à Guitaut, 13 juin 1679..... Et que, maître de la France [en 1815], sans l'avoir persuadée ni conquise, il [Napoléon] n'aurait, alors même, rien à espérer que d'un recommencement de sanglants hasards et d'une victoire immense sur l'Europe, VILLEMAIN, Souvenirs contemp. 2e partie, p. 11.• Quand je considère l'histoire du monde, la vanité de notre expérience, la variété et le recommencement perpétuel de nos sottises, SAINTE-BEUVE Sur Renan, Constitutionnel, 2 juin 1862.2° Redite.• Je vous épargne mes éternels recommencements sur ce pont d'Avignon ; je ne l'oublierai de ma vie, SÉV. 25.3° Terme de jeu. J'ai vingt points de recommencement.XVIe s.• D'iceux sont procedez les massacres, assassinats, recommencemens de guerre, depopulations, LANOUE 83.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.