- radotage
- (ra-do-ta-j') s. m.1° Discours sans suite et sans raison.• J'ai l'honneur de vous envoyer le dernier radotage de ma vieillesse, VOLT. Lett. Mme de St-Julien, 1er févr. 1775.• Il [Marmontel] nous donne dans le Mercure d'insipides radotages sous le nom de contes, LAHARPE Corresp. t. VI, p. 18.• Mais quel radotage me faites-vous là, Basile ?, BEAUMARCH. Barb. de Sév. II, 8.2° Etat de celui qui radote.• Je suis très heureux d'avoir pris du goût pour la botanique ; le goût se change insensiblement en une passion d'enfant, ou plutôt en un radotage inutile et vain, J. J. ROUSS. Lett. à Milord Maréchal, Corresp. t. II, p. 79, dans POUGENS..• Son esprit était encore plus baissé que son âge ne le comportait ; en un mot, c'était un radotage parfait, COMTE DE CAYLUS Bellinette, Oeuv. t. IX, p. 342, dans POUGENS.Radoter.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.