- péricliter
- (pé-ri-kli-té) v. n.Être en péril, en parlant des personnes.• Car flottant et périclitant, N'est quasi qu'une chose même, SCARR. Virg. v..• Elle [votre fille] peut péricliter, si on ne lui donne du secours, MOL. Am. méd. II, 5.Il se dit aussi des choses.• J'eus assez de fermeté pour le faire sortir de chez moi, sans avoir fait péricliter mon honneur, LESAGE Estev. Gonz. ch. 55.Il se dit plus particulièrement des risques que courent des sommes d'argent.• Je croyais la chose en règle ; ma créance était originairement homologuée à la chambre des comptes, et ne devait pas péricliter, VOLT. Lett. Dutertre, 18 janv. 1777.Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.Molière l'a fait actif, ce qui n'est pas usité. Mais, croyez-vous, maître Simon, qu'il n'y ait rien à péricliter ? et savez-vous le nom, les biens et la famille de celui pour qui vous parlez ? l'Av. II, 2.XVIe s.• Il n'y a pere tant courroucé à son fils que, s'il le voyoit pericliter en un torrent ou lac..., l'Amant ressuscité, p. 20, dans LACURNE.Lat. periclitari, de periclum, péril. L'ancien français disait periller, dérivé directement de péril.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.