- bannissement
- (ba-ni-se-man) s. m.Action de bannir ; résultat de cette action. Six ans après son bannissement. Le bannissement des Stuarts ne devait jamais finir.• De son bannissement prenez sur vous l'offense, RAC. Brit. II, 3.• Mon règne ne sera qu'un long bannissement, RAC. Bérén. III, 1.• Ah ! mon frère, l'amour n'est guère véhément Pour des fils élevés dans un bannissement, CORN. Rod. II, 4.En termes de droit, peine infamante qui consiste à être banni.XIIIe s.• Il querroit [tomberait] en grant amende vers le signeur, de ce qu'il aroit fet ayde au bani el tans de son bannissement, BEAUMANOIR XXXIV, 32.• Si que par le bannissement il se chastient de lor meffet, BEAUMANOIR XXIV, 16.• Li banissemens ne dure que tant comme le [la] terre du segneur tient, en quel cort il est banis, BEAUMANOIR LXI, 22.XVe s.• Parmi [au moyen de] ces bannissements s'appaisoient l'une partie et l'autre, FROISS. II, II, 62.XVIe s.• Rappeler du bannissement, D'AUB. Hist. I, 233.Bannir.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.