- baliverne
- (ba-li-vèr-n') s. f.Propos frivole, chose puérile.• Je n'entends rien à ces balivernes, MOL. les Préc. 5.• Dès que Mme d'Argental sera en pleine convalescence, et qu'elle pourra s'amuser de balivernes, VOLT. Lett. d'Argental, 18 août, 1767.XVe s.• Hé ! quel bailleur de baliverne Sont ce cy ? Or tost que je soye Payé en or ou en monnoie, Patelin.Bourguig. baulivarne. Origine inconnue. Il y a, dans le bas-latin, balinvernia, sorte de voile à navire.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREBALIVERNE. - HIST. Ajoutez : XVIe s.• , Baliverneries ou contes nouveaux d'Eutrapel, Paris, 1548, titre d'un ouvrage de Noël du Fail.• Une batelée de contes rustiques de mes ouvriers, desquels, sans faire semblant de rien, j'ay autrefois extrait et recueilli en mes tablettes le sujet et grace, et communiqué leurs propos et mes balivernes au peuple, NOËL DU FAIL Contes d'Eutrapel, t. II, p. 352, édit. 1874, dans A. DE LA BORDERIE, Bibl. des chartes, 1875, 3e et 4e livr. p. 262.• Il est couru un siecle jusques au nostre durant lequel ne se treuvoient autres histoires que de telles barniuelles [romans de chevalerie], BONIVARD Advis et devis, p. 171.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.