- prolixité
- (pro-li-ksi-té) s. f.Défaut de celui qui est prolixe, de ce qui est prolixe.• Vite, vite.... dépêchons, évitons la prolixité, MOL. Jalous. du Barbouillé, 6.• Je ne sais comme j'écris aujourd'hui ; je suis dans une prolixité qui m'ennuie moi-même, SÉV. 18 oct. 1679.• Un de ses brefs [du pape Jean XXII] contre Louis de Bavière a été retrozvé de notre temps ; le style en est diffus, quoiqu'on y dise avec raison que la prolixité est mère de l'oubli, LE CLERC Hist. litt. de la France, t. XXIV, p. 16.XIIIe s.• Li pluseurs s'esjoïssent de briefté orendroit, Et la prolixité ennuie en tout endroit, J. DE MEUNG Test. 2158.XIVe s.• Ou s'il [certains détails] peussent estre es livres, la prolixité d'aus [eux] engenderroit ennui et despit, H. DE MONDEVILLE f° 33, verso..XVIe s.• [Les Muses] M'ont donné cueur, esvitant pour un poinct Prolixité, dire ce qui me poinct, MAROT II, 222.Provenç. prolixitat ; espagn. prolijidad ; ital. prolissità, du latin prolixitatem, de prolixus, prolixe.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.