- primogéniture
- (pri-mo-jé-ni-tu-r') s. f.1° Terme de jurisprudence. Aînesse.• Il suivit de la perpétuité des fiefs que le droit d'aînesse et de primogéniture s'établit parmi les Français, MONTESQ. Esp. XXXI, 33.• Comme les czars se mariaient sans avoir égard à la naissance, ils pouvaient aussi choisir, du moins alors, un successeur sans avoir égard à la primogéniture, VOLT. Russie, I, 3.• Nous abhorrons le droit absurde de primogéniture, qui transfère le patrimoine entier d'une maison à un aîné qu'il corrompt, RAYNAL Hist. phil. XIII, 53.2° Anciennement, apanage attaché à une primogéniture.• L'un des deux principaux partages de cette maison qu'on appelle primogénitures, vint à son mari M. d'Osnabruck, évêque luthérien, PELLISSON Lett. hist. t. III, p. 43.XVIe s.• Primogeniture, COTGRAVE .Provenç. espagn. et ital primogenitura ; du lat. primus, premier, et genitura, engendrement (voy. géniture).
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.