- petitement
- (pe-ti-te-man) adv.1° En petite quantité, pas beaucoup.• Xanthippe.... ne pouvait supporter l'économie de son père, qui ne fournissait que bien petitement à ses plaisirs, ROLLIN Hist. anc. Oeuv. t. III, p. 513, dans POUGENS.• Le marquis : êtes-vous un peu de nos amis ? - Lépine : Petitement, MARIV. le Legs, 4.Être logé petitement, être logé à l'étroit.2° Mesquinement, chétivement. Il vit petitement.• Notre docteur régalait sa moitié Petitement ; enfin c'était pitié, LA FONT. Calendr..3° Avec petitesse, sans grandeur.• Cela est petitement fait, mal agencé, DIDEROT Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 273, dans POUGENS.XIIIe s.• Car en leur couvent vivent assez petitement, J. DE MEUNG Test. 1035.XVe s.• Ceux de dedans estoient peu de gens et petitement armés, FROISS. I, I, 156.• La premiere parolle que le roy lui dit [au connétable de Clisson assassiné], ce fut : connestable, comment vous sentez-vous ? Il respond : petitement et foiblement, FROISS. liv. IV, p. 143, dans LACURNE.XVIe s.• Vivre petitement et bassement, AMYOT Timol. 34.Petite, et le suffixe ment ; provenç. petitement.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.