- permanence
- (pèr-ma-nan-s') s. f.1° Durée constante.• Le temps est la négation d'une chose très réelle et souverainement positive, qui est la permanence de l'être, FÉN. Exist. II, 2, Éternité..• La permanence des âmes, VOLT. Un chrét. contre six Juifs, XLVIII.• La permanence de l'impression peut être plus longue que la permanence de l'objet qui l'a produite, SENNEBIER Ess. art d'observ. t. I, p. 174, dans POUGENS.2° État d'une personne qui reste constamment dans le même lieu. Il ne quitte pas son cabinet, il y est en permanence.L'assemblée se déclara en permanence c'est-à-dire elle déclara qu'elle ne lèverait pas la séance, jusqu'à ce que telle chose fût terminée.La permanence des armées, condition des armées qui demeurent toujours organisées, à la différence des armées du moyen âge qui, l'expédition finie, rentraient dans la population.3° En théologie, présence continue du corps de Jésus-Christ dans l'eucharistie, après la consécration.XIIIe s.• La defaillant nature de toutes teriennes choses et la parmenence de la vie du ciel, GUI DE CAMBRAI Barl. et Jos. (traduction en prose), p. 348.XIVe s.• Nous avons parlé de la permanence et constance de felicité, ORESME Eth. 24.Permanent ; provenç. et espagn. permanencia ; ital. permanenza.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.