- avilissement
- (a-vi-li-se-man) s. m.1° État de ce qui est avili, dégradé.• Sans avilissement, à tout elle s'abaisse, VOLT. Scythes, I, 1.• Je vous supplie instamment de vous joindre à moi pour empêcher l'avilissement le plus odieux qui puisse déshonorer la scène française et achever notre décadence, VOLT. Lett. Mlle Clairon, 18 oct. 1760.• Les belles-lettres sont dans un étrange avilissement à Paris, VOLT. Lettr. Damilaville, 30 mars 1764.• Vos places rappellent sans cesse les avilissements qui les ont méritées, MASS. Pet. Car. Tent. des grands..2° État de dépréciation des marchandises, des denrées.XIIIe s.• Vous faites mal, se Diex me saut [sauve], Qu'il bée à vostre avilement, la Rose, 2941.• Ce seroit grant reproche et grant avillement, Hugues Capet, fol. 15, dans RAYNOUARD.XVIe s.• La desobeissance aux magistrats, l'avilissement des lettres et sciences, LANOUE 56.Avilir ; provenç. avilament, anveliamen.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.