- partialité
- (par-si-a-li-té) s. f.1° Attachement passionné et aveugle pour un parti, une opinion, etc.• Ne montrez ni partialité, ni prévention, FÉN. Tél. XXIII.2° Au plur. Divisions, factions.• Sire, Votre Majesté éteindra dans tous ses États les nouvelles partialités, BOSSUET Sermons, Devoirs des rois, 2.• En faisant dire à saint Paul.... qu'on ne doit pas s'étonner qu'il y ait des partialités parmi les chrétiens, puisqu'il faut même qu'il y ait des hérésies, BOSSUET 2e instr. sur les passages, 52e pass..• Que la cour de Lisbonne aurait la sagesse de ne pas troubler par des partialités une harmonie si intéressante, RAYNAL Hist. phil. IX, 15.XVe s.• Et doivent bien craindre les princes ou ceulx qui regnent aux grandes seigneuries, de laisser engendrer une partialité en leur maison, COMM. I, 7.XVIe s.• Puis que tant de corruptions si detestables et tant de grandes et petites partialitez si partiales y sont entrées [en France], LANOUE 22.• Il trouva la chose publique troublée de seditions, partialitez et divisions, AMYOT Thés. 14.Partial ; provenç. parcialitat ; esp. parcialidad ; ital. parzialità.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.