- olibrius
- (o-li-bri-us') s. m.Terme familier. Celui qui fait le méchant garçon ou l'entendu, et qui n'est le plus souvent que ridicule.• Faisons l'olibrius, l'occiseur d'innocents, MOL. Ét. III, 4.• Voilà de beaux desseins et prudemment conçus ! Hé ! que prétendez-vous faire ? l'olibrius !, BARON École des pères, V, 3.• Marchant si pesamment, que ma chambre tremblait à chaque pas que faisait cet olibrius, LESAGE Guzman d'Alf. VI, 1.• Vous vous feriez une mauvaise affaire. - Une mauvaise affaire ? avec qui ?- Eh ! par Dieu, avec cet olibrius qui commande ici, celui-là qui se donne tant de peine pour ne rien faire, G. DUVAL la Mouche du coche, sc. 1.XIIe s.• Olibrius, li faulx traïtre, Ly escrie : suer Marguerite, Croy moy et fai ma voulenté, Die Legende der heiligen Margarete, p. 7, publié par Holland, Hanovre, 1863.XVIe s.• Mon mary, passez vostre colere, et, au lieu de faire ainsi l'olibrius, remerciez maistre Itace, DESPER. Contes, t. I, p. 59, dans LACURNE.Olybrius, gouverneur des Gaules, qui, d'après une vieille légende, fit mourir sainte Reine, et qui figurait dans une foule de mystères où il était représenté comme un fanfaron, un glorieux ; il a vécu vers le milieu du cinquième siècle.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.