- aubier
- (ô-bié) s. m.Terme de jardinage. Couches les plus superficielles du bois dans les arbres dicotylédonés, celles qui sont entre l'écorce et le liber.• L'aubier est plus pesant et plus solide dans les vieux que dans les jeunes arbres, BUFF. Exp. sur les végét. 1er mém..• Il faut à peu près douze ou quinze ans, dans les meilleurs terrains, pour transformer l'aubier en bois parfait, DEVIC 2e mém..• Un rameau d'un arbre est moins âgé que sa tige, et son aubier que son tronc, BERN. DE ST-P. Harm. liv. V, Harm. anim..Aubier faux ou double aubier, défaut du bois, consistant en ce que deux couches d'aubier sont séparées par une couche de bois parfait.Aubier se dit quelquefois, mais à tort, pour obier (voy. obier).Berry, aubier, saule ; provenç. albar ; de albarius, à cause de la blancheur de cette couche de bois, de albus, blanc (voy. album).SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREAUBIER. Ajoutez : - HIST. XIVe s.• Condamné Thibaut de Tournisel, poure varlet charpentier, en l'amende.... pour ce qu'il a confessé avoir fait une fenestre de charpenterie en laquele a auber contre les status.... de leur mestier, Bibl. des ch. 1874, XXXV, p. 502.XVe s.• Ouvrer de boin bos, juste, loyel et marchant, chacun bos à par lui, c'est assavoir quesne à par lui et blanc bos à par lui, ainsy qu'il est accoustumé et sans ce qu'ilz puissent joindre bos où il y ait obel, Rec. des monum. inédits de l'hist. du tiers état, t. IV, p. 255.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.