- nasal
- nasal, ale(na-zal, za-l') adj.1° Terme d'anatomie. Qui a rapport au nez. Le mucus nasal.• Une autre [mouche], plus hardie encore, enfile les conduits nasaux du cerf, descend dans son palais, et dépose ses oeufs dans deux bourses charnues placées à la racine de la langue, BONNET Contempl. nat. XI, 5.Fosses nasales, les deux cavités anfractueuses qui servent à l'olfaction, et qui, en livrant passage à l'air, concourent à l'accomplissement de l'acte respiratoire et à la phonation.Cloison nasale, lame cartilagineuse divisant longitudinalement en deux parties la cavité unique que forment les os de la face pour l'appareil nasal.Cartilage nasal, cartilage unique formé de trois portions qui se réunissent sur le dos du nez, et que l'on distingue en cartilage de la cloison et cartilages latéraux.Bosse nasale, saillie située sur la face antérieure du coronal, entre les arcades sourcilières.Épine nasale, prolongement aigu formé, chez les solipèdes, par l'extrémité inférieure des deux sus-naseaux réunis.2° En parlant des sons, qui est modifié par le nez. Sons nasaux. Prononciation nasale.• Le son nasal, de sa nature, ressemble au retentissement du métal, MARMONTEL Élém. littér. Oeuv. t. VIII, p. 502, dans POUGENS.• D'une voix creuse, lente et même un peu nasale, J. J. ROUSS. Hél. IV, 2.Voyelles nasales, ou, substantivement, les nasales, les sons an, in, on, un.• Quelle est donc la nature de ces voyelles nasales ? je les reconnais pour des sons vraiment simples et indivisibles, D'OLIVET Pros. franç. III, 6.• Ces terminaisons nasales qu'on nous donne pour de simples voyelles, conservent tellement la consonne N, que c'est de la position qu'il dépend que cette consonne soit muette ou sonore : on arriva hier, la voilà sonore ; arriva-t-on hier ? la voilà muette, D'OLIVET ib..• Les nasales n'ayant point de caractères simples qui en soient les signes, on a eu recours à la combinaison d'une voyelle avec m ou n, DUCLOS Oeuv. t. IX, p. 45.Consonnes nasales, et, substantivement, les nasales, les consonnes m et n.3° S. m. Le nasal, partie d'un casque qui servait à garantir le nez.Des grammairiens veulent qu'on dise des sons nasals ; mais l'usage admet le pluriel en aux.XIe s.• Tres qu'au [jusqu'au] nasel tut le helme [il] li fent, Ch. de Rol. CXXVIII.XIIe s.• Au nasel a [le heaume] un escarboucle assis, Roncisv. p. 30.Prov. et esp. nasal, partie du casque ; ital. nasale ; du lat. nasalis, qui vient de nasus, nez.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRENASAL. Ajoutez :
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.