- nantissement
- (nan-ti-se-man) s. m.Ce qui nantit.• Pour des nantissements qui valent bien leur prix, De la vieille vaisselle au poinçon de Paris, Des diamants usés et qu'on ne saurait vendre, Sans risquer mon honneur, je crois que j'en puis prendre, REGNARD le Joueur, II, 14.• Voilà un diamant de trois cents pistoles qu'on vous donnerait pour nantissement, DANCOURT Bourg. à la mode, I, 12.• Le prêt sur nantissement n'est pas un commerce libre, Impressions du Conseil d'État, n° 355, 12 brumaire, an X, Rapp. Regnaud..• Le nantissement est un contrat par lequel un débiteur remet une chose à son créancier pour sûreté de la dette, Code Nap. art. 2071.Pays de nantissement, ceux où l'usage voulait qu'on se fît inscrire sur le registre public, quand on constituait une rente ; ce qui se faisait pour obtenir une sûreté privilégiée sur les biens du débiteur, en vertu de laquelle on était préféré à ceux qui n'étaient pas déjà inscrits ou qui ne l'étaient qu'après ; c'est ce que nous nommons aujourd'hui hypothèque.XVIe s.• De dessaisine, saisine et hypotecque, vulgairement appellé devest, vest et nantissement, Coust. génér. t. I, p. 515.Nantir.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.