- attirail
- (a-ti-rall, ll mouillées) s. m.1° Assortiment de choses diverses nécessaires pour certains usages. Attirail de chasse, de guerre, de toilette.• La vaisselle d'argent, les cuvettes, les brocs, Les esclaves de bouche, et, pour dire en deux mots, L'attirail de la goinfrerie, LA FONT. Fab. II, 20.2° Familièrement, grande quantité de choses inutiles, bagage superflu.• Elle ôta tout l'attirail dont on se défait, HAMILT. Gramm. 4.• A quoi servent les cérémonies et tout l'attirail lugubre qu'on fait paraître à un mourant dans ses derniers moments, qu'à lui exagérer la perte qu'il va faire ?, MONTESQ. Lettr. pers. 40.3° Fig.• L'attirail de vos vanités et de vos pompes mondaines, FLÉCH. I, 328.• L'on écarte tout cet attirail qui t'est étranger, pour pénétrer jusqu'à toi, qui n'es qu'un fat, LA BRUY. 2.• Vous ne pouvez aimer que d'une amour grossière, Qu'avec tout l'attirail des noeuds de la matière, MOL. F. sav. IV, 2.• Les reproches, l'aigreur, la tendresse, les menaces, et tout l'attirail d'un amant qui croit gronder avec raison, composaient cette épître, HAM. Gramm. 8.Attirer, dans le sens de parer, arranger. L'ancien français avait atirance et atirement.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREATTIRAIL. Ajoutez : - HIST. XVIe s.• La voile n'est pas une partie du navire, mais plutost une partie de ce qui appartient à l'equippage du navire, et qui est comme l'attiral, s'il est licite d'user de ce mot en telle chouse, H. EST. Langue franç. ital. 2e dial. p. 310, Paris, 1579.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.