- messéance
- (mè-sé-an-s') s. f.Qualité de ce qui est messéant.• Vous me représentez la messéance qu'il y a d'être vieux et amoureux, VOIT. Lett. 187.• La fille d'un roi aller ainsi seule ! car, pour être femme d'un dieu, ce n'était pas une qualité qui dût faire trouver de la messéance en la chose ; les déesses vont et viennent comme il leur plaît, LA FONT. Psyché, II, p. 141.• Il lui échappa [à M. de Brienne] beaucoup de messéances à son état passé et à celui qu'il avait embrassé depuis, SAINT-SIMON 55, 160.• C'est ce qui m'a obligé à traiter de la messéance de ses longs entretiens [du duc de Bourgogne] avec son confesseur, SAINT-SIMON 266, 84.• Ce fut l'Angleterre qui nous rendit sourds à ses invitations [de Pierre 1er] jusqu'à la messéance, SAINT-SIMON 467, 151.XVIe s.• Liberté trop franche et hardie leur est messeance et gauchit à l'impudence, CHARRON Sagesse, p. 498, dans LACURNE.Messéant.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.