- assujettissement
- assujétissement et assujettissement(asu-jè-ti-se-man) s. m.1° État de soumission, de dépendance. Il ne peut souffrir aucun assujettissement. L'assujettissement d'un pays.2° Fig. Contrainte, obligation de faire une chose.• L'élévation a ses assujettissements et ses inquiétudes ; l'obscurité ses humiliations et ses mépris, MASS. Afflict..• Ma vie a toujours été pleine d'agitations, d'assujettissements, de fatigues, de contrainte, MASS. Mort du pécheur..• Après avoir tout dévoré, des rebuts, des fatigues, des assujettissements pour des espérances frivoles, MASS. Bonh. des justes..• N'est-il pas évident que, sous une spécieuse apparence, les ministères publics sont dans la pratique des assujettissements perpétuels et très réels, BOURD. Pensées, t. II, p. 485.ASSUJETTISSEMENT, SUJÉTION. Ces deux mots ont le même radical et renferment l'idée de sujet. Quand assujettissement signifie l'action d'assujettir, il est tout à fait distinct de sujétion, qui veut dire l'état de ce qui est assujetti. Mais quand assujettissement exprime le résultat d'assujettir, il se confond grandement avec sujétion. Dans la vie il y a une foule d'assujettissements ou de sujétions ; la seule nuance, à peine perceptible, c'est que assujettissement, avec sa préposition à, indique plus expressément l'action subie.Assujettir.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREASSUJETTISSEMENT. Ajoutez :3° Synonyme d'apprentissage, à Genève.• Il est certain.... qu'aucun maître ne m'eût reçu sans payer les frais d'un assujettissement, J. J. ROUSS. Lett. à son père, 1736 (sans autre date).
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.