- liure
- (li-u-r') s. f.1° Anciennement, liens qui fixaient les émaux d'applique sur la pièce d'orfévrerie et leur servaient d'encadrement ; on les ornait de pierreries, DE LABORDE, Émaux, p. 370.2° Câble d'une charrette qui sert à assujettir les fardeaux dont on la charge.3° Terme de marine. Amarrage que l'on fait autour de deux ou de plusieurs objets pour les réunir et les tenir solidement ensemble.• Elle [Sa Majesté] a été informée qu'il [le mât du Cheval marin] était rompu depuis longtemps, et que le mal n'aurait pu être découvert parce qu'il était dessous une des liures, COLBERT à de Vauvré, 30 avr. 1681, dans JAL.Fausse liure, la deuxième liure en commençant par le haut, sur le beaupré d'un grand bâtiment.XIIIe s.• De coi li mahaignié [l'endroit altéré d'un tonneau] soit redaubés et recouvers de la lieure, Liv. des mét. 103.• Et s'ariesterent à l'ourmier [ormeau], et ragierent [arrachèrent] à forces toutes les loiures, et les copperent jusqu'en terre, cui que il en pesast [en dépit de qui que ce fût], Chr. de Rains, 64.XIVe s.• Lyeures des esmaux, DE LABORDE Émaux, p. 370.• Grosses pieces de bois quarré liées ensemble à grosses bandes et lieures de fer, AMYOT Anton. 84.Lier.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.