- lionceau
- (li-on-sô) s. m.Le petit d'un lion.• Un lionceau qui rugit en voyant sa proie, SACI Bible, Machab. I, III, 4.• Le lionceau devint vrai lion ; le tocsin Sonne aussitôt sur lui ; l'alarme se promène De toutes parts...., LA FONT. Fabl. XI, 1.Fig.• On en forme [des hommes de guerre], selon l'expression de l'Écriture, de jeunes lionceaux que l'on accoutume de bonne heure et que l'on dresse de loin à piller, à dévorer les hommes, â faire des veuves et des malheureux, à dépeupler les villes, ROLLIN Hist. anc. Préface.Terme d'armoiries. Se dit des lions d'armoiries, quand l'écu en porte plus de trois. Semé de lionceaux.XIIe s.• Come li leoncels coroit, quant aloit proier [faire proie]...., Machab. I, 3.• Si ert mis escuz [mon escu] od leunceaus D'or, en azor faiz e assis, BENOÎT V. 34712.XVIe s.• Des champs massyliens la plus cruelle fere Entre ses lionceaux dans un roc l'allaita, RONSARD 140.Diminutif de lion ; provenç. leonel ; espagn. leoncillo ; ital. leoncello.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.