- liesse
- (li-è-s') s. f.Terme vieilli. Allégresse. Notre-Dame de Liesse.• Aux noces d'un tyran tout le peuple en liesse Noyait son souci dans les pots, LA FONT. Fabl. VI, 11.• Voyez les liesses, les transports, les chants de cette cité triomphante, BOSSUET Sermons, Danger des plaisirs des sens, 2.• Aux premières nouvelles de son apparition [du boeuf Apis], tous les Égyptiens en liesse mirent leurs plus beaux vêtements, P. L. COUR. Trad. d'Hérodote..XIIIe s.• Lors s'en issirent et alerent encontre leur amis, si menerent grant liesce li uns aus autres, VILLEH. CLXII.• Jolis, gais et plains de leesce, la Rose, 107.XVe s.• ....La gloire et joye de soubtil et bon entendement precelle toutes autres leesses, CHRIST. DE PISAN I, 13.• Ne doit trop hault chanter qui au cueur a liesse ; Aulcune fois peu dure, Perceforest, t. II, f° 16.XVIe s.• Ils appelloient Antonius en leurs cantiques Bacchus pere de liesse, doulx et bening, AMYOT Anton. 27.Berry, guiesse ; provenç. leticia ; ital. letizia ; du lat. laetitia, de laetus, joyeux (voy. lie 2).
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.