- intrus
- intrus, use(in-tru, tru-z') part. passé d'intrure.1° Introduit, contre le droit, dans quelque dignité ecclésiastique. Un évêque intrus. Une abbesse intruse.• Si vous êtes intrus dans le lieu saint, MASS. Carême, Vocat..• Une nation superstitieuse où l'on croyait abominables les fonctions qu'avait pu faire un patriarche qu'on croyait intrus, MONTESQ. Rom. 22.Prêtres intrus, nom qui a été donné, dans la Révolution française, aux prêtres assermentés ou constitutionnels, c'est-à-dire qui avaient prêté serment à la constitution civile du clergé.Substantivement.• La main invisible de Dieu vous repoussera comme un intrus et un profanateur, MASS. Conf. Vocat. à l'ét. ecclés. 2.• Quiconque s'appelle lui-même est un intrus, MASS. ib. Exemple..2° Introduit illégitimement dans quelque fonction que ce soit. Intrus dans cette charge.Substantivement.• Britannicus est en âge de régner ; c'est l'héritier légitime du trône occupé par un intrus à la faveur d'une adoption, DIDER. Claude et Nér. I, 50.3° S. m. Celui qui s'introduit quelque part sans être invité ou sans avoir qualité pour y être admis. Nous nous aperçûmes qu'il y avait plusieurs intrus parmi nous.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.