- indisposition
- (in-di-spô-zi-sion ; en vers, de six syllabes) s. f.1° Incommodité légère ; légère altération dans la santé. Il est remis de son indisposition.• Jacques Lefèvre mourut à cent et un ans, sans aucune indisposition, et Marguerite de Navarre le fit enterrer magnifiquement, COLOMIÈS Mélanges hist. dans RICHELET.• Peut-être qu'à son ordinaire ce sera plus indisposition que maladie ; elle est extrêmement délicate, MARIV. Pays. parv. 4e part..2° Fig. Disposition peu favorable, éloignement pour quelqu'un, pour quelque chose.• Elles n'avaient pas voulu se trouver à la cérémonie [du mariage] ; ce qui m'avait déjà annoncé leur indisposition à mon égard, STAAL Mém. t. III, p. 177.• Des médecins sensés, qui, également dégagés et de prévention pour les anciens, et d'indisposition contre les modernes..., Trévoux, Mém. 1725, t. I, p. 67.XVe s.• L'indisposition des personnes, car on ne doit point tenir pour conseil ce qui se fait après disner, COMM. II, 2.XVIe s.• Encores qu'une chose soit legitime, tousjours n'est-il pas expedient de la vouloir mettre en usage, à cause que l'indisposition des affaires et du temps ne le requiert pas, LANOUE 97.• De ceste nourriture se sont engendrées des mauvaises humeurs, qui ont rendu des ames malades, qui ne pensoient par aventure pas du commencement arriver à cette indisposition, LANOUE 135.• Or se trouvoit Nicias en personne à la pluspart des affaires, forceant l'indisposition de son corps, AMYOT Nicias, 2.• Comme les hommes qui se sentent de longtemps affoiblis par quelque indisposition se rengent à la fin à la mercy de la medecine, MONT. I, 284.In.... 1, et disposition.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.