- incommunicable
- (in-ko-mu-ni-ka-bl') adj.Qui n'est pas communicable.• Un nom dont la majesté consiste à être incommunicable, BOSSUET Hist. II, 2.• Et c'est ce grand nom de Dieu [je suis celui qui suis], terrible, mystérieux, incommunicable, sous lequel il vent dorénavant être servi, BOSSUET ib. II, 3.• Un des caractères les plus incommunicables de la divinité est la connaissance de l'avenir, ROLLIN Traité des Études, liv. V, 2e part. ch. 1, art. 2.• Ils ne savent pas adorer le Dieu de tous les êtres, unique, incompréhensible, incommunicable, éternel, et tout juste comme tout-puissant, VOLT. Socrate, III, 1.• Le peuple même ne peut, quand il le voudrait, se dépouiller de ce droit incommunicable [le droit de faire des lois], J. J. ROUSS. Contrat, II, 7.• Chaque animal a la science incommunicable de ce qui lui est propre, BERN. DE ST-P. Harm. l. V.XVIe s.• Proprieté incommunicable, CALV. Inst. 75.• Miserable passion [la jalousie], qui a ceci encores d'estre incommunicable ! car à quel amy osez-vous fier vos doleances ?, MONT. III, 348.• Combien de souspeçons.... incommunicables !, MONT. I, 315.Lat. incommunicabilis, de in.... 1, et communicabilis, communicable.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREINCOMMUNICABLE. - HIST. XVIe s. Ajoutez :• Le pouvoir de donner loy, qui est incommunicable aux subjects, BODIN Republique, I, 10.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.