- inadvertance
- (i-na-dvèr-tan-s') s. f.1° Défaut de celui qui ne prend pas garde.• C'est une cruauté de prendre avantage de l'inadvertance ou peu de soin d'autrui, PATRU plaidoyer 4, dans RICHELET.• Tout le monde sait à Marseille par quelle inadvertance la peste fut apportée du Levant, et on s'en préserve, VOLT. Fragm. sur l'hist. art. XIV.2° Action, faute que l'on fait par inadvertance.• Quand l'aigle sut l'inadvertance, LA FONT. Fabl. II, 8.• Il était sujet aux distractions et aux inadvertances, HAMILT. Gramm. 8.Négligence dans le style.• On ne remarque ces légères inadvertances qu'en faveur des étrangers et des commençants, VOLT. Comment. Corn. rem. Cinna, I, 4.INADVERTANCE, INATTENTION. L'inadvertance est l'état d'un esprit qui ne prend point garde ; l'inattention, l'état d'un esprit dont l'attention ne se fixe pas. L'inadvertance est presque toujours un fait isolé ; l'inattention peut être un état habituel.XIVe s.• Ceux qui en lour parler dient par inavertance aucune chose dont il ne se prenoient garde, ORESME Eth. 62.XVe s.• Les premiers jours, ces bons contes se dyent en l'oreille et bas, et après par inadvertance s'en parle on disant, COMM. II, 8.XVIe s.Inadvertant.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.