- imposant
- imposant, ante(in-pô-zan, zan-t') adj.1° Qui impose, qui est propre à faire naître l'attention, le respect, l'admiration, en parlant soit des personnes, soit des choses.• Il a le ton bien imposant, il a besoin d'une leçon nouvelle, FAVART Soliman II, I, 11.• Lorsqu'une actrice imposante fait valoir le rôle de Médée, cette pièce [la Médée de Longepierre] a quelque éclat aux représentations, quoique la lecture en soit peu supportable, VOLT. Comm. Corn. Rem. Médée..• Ce chrétien si vanté, qui remplissait Solyme De ce faste imposant de sa vertu sublime, VOLT. Zaïre, IV, 5.• Ah ! Suzon, qu'elle est noble et belle, mais qu'elle est imposante !, BEAUMARCHAIS Mar. de Fig. I, 7.• Heureux progrès des ans ! Que son port est plus fier, ses traits plus imposants !, C. DELAV. Paria, III, 4.2° Qui remplit l'âme d'admiration et de respect.• La religion s'y montrait aux peuples sous un appareil imposant, nécessaire aux imaginations sensibles, VOLT. Moeurs, 183.• Il [Blin de Sainmore] m'a écrit une belle lettre très bien raisonnée sur les pièces admirables de Racine et sur les scènes imposantes de Corneille, VOLT. Lett. Damilaville, 18 juin 1764.• Pour mieux enflammer des âmes héroïques, à l'imposant aspect de leurs dieux domestiques, VOLT. Catilina, V, 3.• Cette imposante entrée, Cet antique château, ces bois silencieux, Dont la cime paraît se perdre dans les cieux, COLLIN D'HARLEV. Chât. en Espagne, I, 8.3° Forces imposantes, forces militaires considérables. Ce prince mit sur pied des forces imposantes. Une force imposante occupait toutes les rues.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.