- apostille
- (a-po-sti-ll', ll mouillées, et non apo-sti-ye) s. f.1° Annotation en marge ou au bas d'un écrit. Écrire en apostille.• Ce que j'ai lu dans l'apostille de votre lettre ne m'a pas extrêmement plu, BALZ. liv. VIII, lett. 45.• Luther, dans les apostilles qu'il fit sur la bulle, BOSSUET Var. 1.2° Recommandation ajoutée à une pétition, à un mémoire.XVIe s.• Firent si bien leur apostille [entreprise apostée], Que, sans faire aulcun desarroy, Le chasteau fut rendu au roy, J. MAROT V, 164.• Qui fera ung tel apostille, Comme feist Sapho la subtille, Qui composa de si beaulx vers, J. MAROT V, 301.À et postille ; postilla, dans le bas-latin, signifiant explication, note.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREAPOSTILLE. Ajoutez : - REM. Balzac faisait, comme Marot, apostille du masculin.• Pourquoi ce très officieux et très obligeant laisse-t-il gronder contre moi à Rome ? ne pourrait-il pas prévenir toutes ces plaintes par un petit apostille ?, BALZAC Lettr. inédites, CLIII, éd. Tamizey Larroque.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.