- globule
- (glo-bu-l') s. m.1° Corps sphérique très petit.• Quand on dit que le chaud n'est que le mouvement de quelques globules, PASC. Pensées div 70, édit. FAUGÈRE. Nos sottises, nos ridicules. S'échappent en mille globules, C'est le vif argent dispersé. DESMAHIS, Poésies, p. 95, dans POUGENS..2° Par plaisanterie. Le globe de la terre considéré comme infiniment petit en comparaison de l'immensité de l'univers.• Je compte aujourd'hui sur notre globule environ neuf cent millions de mes confrères, tant mâles que femelles, VOLT. Dict. phil. Population, 1.• Je vous avoue qu'en jetant la vue sur ce globe ou plutôt ce globule, je pense que Dieu l'a abandonné à quelque être malfaisant...., VOLT. Candide, 20.• Ce qui est bien sûr, c'est qu'il vous sera tendrement attaché dans le petit nombre de minutes qu'il peut avoir encore à végéter sur ce globule, VOLT. Lett. Marmontel, 19 mars 1773.3° Terme de physiologie. Nom donné à des corpuscules plus ou moins arrondis, qui existent dans beaucoup de liquides et dans quelques tissus animaux. Les globules du sang. Les globules du lait4° Terme de pharmacie. Très petite pilule, dans laquelle on administre certains médicaments très actifs. Des globules de digitaline.5° Dans l'homeopathie, nom donné aux doses infiniment petites sous forme globulaire.Lat. globulus, diminutif de globus, globe.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREGLOBULE. Ajoutez :6° Il se dit pour bouton de mandarin.• Les mandarins [pendant le deuil de l'empereur] ne peuvent ni revêtir leurs costumes de cérémonie, ni porter leurs globules officiels, Journ. offic. 30 janv. 1875, p. 814, 3e col..
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.