- gentilité
- (jan-ti-li-té) s. f.1° Les nations païennes.• Les prêtres sortiront du milieu de la gentilité, BOSSUET Hist. II, 4.• Encore que, comme chef de la gentilité, elle [Rome] fût plus que toutes les autres villes comprise dans le partage de l'apôtre des gentils, BOSSUET Sermons, Unité de l'Église, 1.• Aussitôt après sa naissance, une nouvelle étoile, figure de la lumière qu'il devait donner aux gentils, se fait voir en Orient, et amène au Sauveur encore enfant les prémices de la gentilité convertie, BOSSUET Hist. II, 6.• Afin que la gentilité aussi bien que le judaïsme rendît hommage à ce Dieu ressuscité, BOURD. Myst résurrect. de J. C. t. I, p. 331.2° Profession d'idolâtrie.• Au milieu de la gentilité des adorateurs, BOURD. Nat. de J. C. 503.• Si Corneille [le personnage de l'Évangile] n'avait prié, s'il n'avait été charitable, si, dans les nécessités publiques, il n'avait ouvert ses entrailles et son coeur, selon les divins décrets, il serait demeuré dans les ténèbres de la gentilité, BOURD. 4e dimanche après la Pentecôte, Dominic. t. II, p. 418.Gentil 1.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.