- gaillardise
- (ga-llar-di-z', ll mouillées, et non ga-yar-di-z') s. f.1° Gaieté un peu vive.• Il était d'une gaillardise, qui faisait honte à ses amis éloignés, SÉV. 45.2° Discours, propos un peu libre, qui n'a pas peur d'effaroucher les oreilles ; licence d'imagination à laquelle on s'abandonne en se jouant.• Pour réparer des offenses si sensibles, vous croyez faire assez de m'exhorter à vous répondre sans outrages, pour nous repentir après tous deux de nos folies, et de me mander impérieusement que, malgré nos gaillardises passées, je sois encore votre ami, afin que vous soyez encore le mien, CORN. Lett. apolog..• Elle m'écrit des gaillardises, malgré tous ses maux, SÉV. 82.• Qu'on chante et l'on dise Quelque gaillardise Qui nous scandalise En nous égayant, BÉRANG. Cocagne..XVIe s.• Quand un escuyer veut prendre peine, il dresse et accommode en un an, voire un gros cheval de charrette, en telle sorte qu'il le fera paroistre avecques quelque gaillardise, LANOUE 112.Gaillard 1 ; provenç. galiardia ; esp. gallardia ; portug. galhardia ; ital. gagliardia.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.