- gaillardement
- (ga-llar-de-man, ll mouillées, et non ga-yar-de-man) adv.1° D'une façon gaillarde.• Destin fut surpris de la voir si gaillardement vêtue, SCARR. Rom. com. II, 10.2° Légèrement, sans façon. Il a fait cela un peu gaillardement.• Aristippe commença à danser et dit gaillardement : On en fait bien d'autres dans les fêtes de Bacchus, FÉN. Aristippe..3° Avec entrain et courage. Attaquer gaillardement.• Je travaille gaillardement à l'Extrême onction, qui est en vérité un sujet digne d'un Apelle, car il se plaisait fort à représenter des mourants, POUSSIN Lett. 25 avril 1644.• Je le traversai [le cimetière] gaillardement, J. J. ROUSS. Ém. II.XIe s.• Gaillardement touz [ils] les ont encensez, Ch. de Rol. CCIX.XVe s.• Se loyaulté s'y boute Par advis saigement, Dise gaillardement..., CH. D'ORL. Rondeau..XVIe s.• Pour ceste occasion les doit-on manier [les chevaux] gaillardement, et leur donner tantost de la baguette, et tantost avecques la voix rude les tancer et menacer, LANOUE 104.Gaillarde, et le suffixe ment.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.