- ferrure
- (fè-ru-r') s. f.1° Garniture de fer. La ferrure d'une porte.Terme de marine. Ferrures du gouvernail, pentures qui suspendent le gouvernail à l'étambot.2° Terme de maréchal. Opération qui consiste à adapter des fers convenables sur le sabot du cheval, de l'âne, du mulet et sur les onglons du boeuf.Manière de ferrer. Ferrure à la française.L'ensemble des fers que porte actuellement un animal. Ce cheval a perdu une partie de sa ferrure.Ferrure chirurgicale, ferrure qui a pour but soit de remédier aux maladies de la corne, ou aux vices d'aplomb, soit de servir d'appareil complémentaire pour faciliter l'application des pansements sur le pied, à la suite d'opérations chirurgicales.XIIIe s.• Nus barillier ne puet ovrer de nul fust, se il n'est ses [sec], c'est à savoir après ce que li baris ait esté parés un mois, avant que on meste la ferreure desus, Liv. des mét. 103.• Ces fremaux d'or à pierres fines à vos cols et à vos poitrines, Et ces tissus et ces ceintures Dont tant coustent les ferreüres, la Rose, 9326.XIVe s.• À Bauduin ie fevre, pour une fierure mise à l'artillerie, CAFFIAUX Abattis de maisons, p. 13.XVIe s.• Tout doré est celuy [le trait] qui la procrée [l'amour], Et a ferrure aguë, clere et coincte, MAROT IV, 37.• Il faut que le bon homme [le paysan] paye la ferrure des chevaux, rabillage des selles, croppiere et autres equipages, FROUMENTEAU Finances, III, p. 392.Ferrer ; provenç. ferradura ; espagn. herradura ; ital. ferratura.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.