- expiration
- (èk-spi-ra-sion ; en vers, de cinq syllabes) s. f.1° Terme de physiologie. Action par laquelle les poumons expulsent l'air qu'ils ont inspiré. C'est l'expiration qui donne naissance à la voix.• Hales a prouvé qu'en supposant 1 200 expirations par heure, nous évacuons en un jour par les poumons environ une livre et un tiers de vapeurs ou d'exhalaisons, BONNET Contempl. nat. VII, 3, note 2.Se dit aussi en parlant d'un soufflet de forge.2° Fin, terme. Expiration d'un brevet, d'une patente.Fin d'un certain temps marqué. À l'expiration de l'année, du trimestre.• Elle attendait avec une impatience inexprimable l'expiration des trois mois de séjour qu'on était forcé de faire dans ce palais, GENLIS Veillées du chât. t. III, p. 400, dans POUGENS.Échéance d'un terme dont on est convenu de part et d'autre. L'expiration d'un bail.• Philippe de Valois ne vit pas l'expiration de la trêve ; il mourut à Nogent-le-Roi, le 22 août 1 350, âgé de 57 ans, SAINT-FOIX Ess Paris, Oeuvres, t. V, p. 116, dans POUGENS.• À l'expiration de sa servitude, l'engagé jouit de tous les droits du citoyen libre, RAYNAL Hist phil. XVIII, 32.Provenç. espiracio ; ital. spirazione ; du lat. expirationem, de expirare, expirer.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREEXPIRATION. Ajoutez :3° Action d'expirer, de mourir, moment où l'on expire.• Il me disait qu'il se persuadait qu'en cette expiration dernière on ne sentait point de mal, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne..
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.