- entrant
- entrant, ante(an-tran, tran-t') adj.1° Qui entre. Demandez leurs billets aux personnes entrantes.Substantivement. La personne qui entre. Les entrants et les sortants.• La liaison des scènes se fait par la vue, quand l'entrant a vu le sortant, ou le sortant l'entrant, ou qu'ils se sont vus l'un l'autre, BATTEUX Traité de la poés. dram. chap. 4.2° Par extension, qui prend son tour dans l'exercice temporaire d'une fonction. Le vérificateur entrant.Substantivement.• Il sort tous les ans de l'école de Paris trois élèves qui vont à l'école de Rome, et qui font place à trois nouveaux entrants, DIDEROT Salon de 1767, Oeuv. t.XV, p. 154, dans POUGENS.3° Fig. Qui entre, qui pénètre, qui s'insinue. Un homme dont le caractère a je ne sais quoi d'entrant.• Sois entrant, effronté, et sans cesse importune ; En ce temps l'impudence élève la fortune, RÉGNIER Sat. III.• Je ne suis pas entrant, ma façon est rustique, RÉGNIER ib..• Il [le roi] n'aimait pas Mme de Noailles ; elle avait trop d'esprit pour lui, et trop entrante, et trop intrigante, SAINT-SIMON LV 170.XIIe s.• Moult m'est bele la douce commencence Du nouveau tens à l'entrant de pascor [Pâques], Couci, XVI.XIIIe s.• Et par le commun conseil des François et des Grieus fu devisé que li noviaus empereres seroit coronnés à la feste Saint Piere, à l'entrant d'aoust, VILLEH. LXXXVII.XVe s.• Il est entrant [d'un facile accès], il a ses loix, Il accorde à chascun ses droiz, EUST. DESCH. Poésies mss. f° 205, dans LACURNE.XVIe s.• Je voudrois que le duc d'Albe fust plus entrant qu'il n'est en compagnie, BRANT. Duc d'Albe..
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.