- enfantement
- (an-fan-te-man) s. m.1° Action d'enfanter.• Avez-vous observé l'enfantement des biches ?, SACI Job, XXXIX, 1.Aujourd'hui ne se dit guère que de la parturition dans l'espèce humaine. Les douleurs de l'enfantement.2° Fig.• .... Tant du coûter de peine Ce long enfantement de la grandeur romaine !, DELILLE Énéide, I.• Et cet heureux trépas, des faibles redouté, N'est qu'un enfantement à l'immortalité, LAMART. Socrate, 349.Composition, conception littéraire. Cet ouvrage a été d'un enfantement laborieux.XIIIe s.• Pri-ge Lucina la deesse D'enfantement, qu'el doint qu'il nesse Sans mal et sans encombrement, Si qu'il puist vivre longuement, la Rose, 10660.XVIe s.• Les douleurs de l'enfantement, par les medecins et par Dieu mesme estimées grandes, et que nous passons avecques tant de ceremonies, il y a des nations entieres qui n'en font nul compte, MONT. I, 306.• Montagnes, vous sentez douleurs d'enfantemens ; Vous fuyez comme agneaux, ô simples elemens, D'AUB. Trag. liv. VII.Enfanter ; provenç. enfantamen, efantamen ; anc. cat. infantament.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.