- amèrement
- (a-mê-re-man) adv.Avec amertume. Il ne s'emploie qu'au figuré. Regretter amèrement.• Je pleurais amèrement en vous écrivant, SÉV. 42.XIIe s.• E Fenenna iço li turna à repruce, e acoustuméement l'en atarjout, e amerement rampodnout, Rois, 3.• Por ceu plorerent li engele de paix amerement, et si disoient...., ST. BERN. 547.XVe s.• Ce bon orfevre avoit un serviteur qui estoit amoureux et jaloux tres amerement de sa dame, LOUIS XI Nouv. LXXXV.• Si commença à soi desmen ter et crier plus amerement que devant, ID. ib. 98.XVIe s.• Or est ma cruelle ennemie Vengée bien amerement, MAROT II, 243.• Ce que le roy ayant entendu, s'en aigrit et courroucea si amerement, qu'il commanda incontinent que l'on luy tranchast la teste, AMYOT Artax. 18.Amère, au féminin, et ment ; provenç. amaramen ; ital. amaramente.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.