- dédit
- dédit, ite 1.(dé-di, di-t') part. passé de dédire.Qui a été désavoué. Dédit par ceux qui l'avaient chargé de parler.• De peur d'en être dédit, il n'osa nommer son successeur, BOSSUET Hist. III, 5.————————dédit 2.(dé-di ; le t ne se prononce pas et ne se lie pas dans le parler ordinaire ; au pluriel, l's se lie : des dé-di-z obligatoires) s. m.1° Révocation d'une parole donnée.Fig. Cet homme a son dit et son dédit, c'est-à-dire il est inconstant, on ne peut se fier à sa parole.• Allez, mademoiselle, en fait de mariage, une fille a son dit et son dédit, BRUEYS Grondeur, II, 3.2° Somme stipulée et due par celui qui ne remplit pas les termes d'une convention.• Mais songez au dédit, il faut surtout le mettre, HAUTEROCHE Bourg. de qual. IV, 5.Acte qui garantit cette stipulation. Le dédit fut déposé chez un notaire.• Qu'avec un grand plaisir, dédit, je te déchire, DUFRÉNY Dédit, I, 11.XIVe s.• Mais les deux spermes dessus dicts Sont composez ; c'est sans desdicts, Des quatre elements seulement, Traité d'alch. 30.XVe s.• Fut conclue une trefve à deux mois de desdit, COMM. VIII, 16.XVIe s.• Le repentir n'est qu'une desdicte de nostre volonté, MONT. III, 261.Dédit 1 ; génev. dédite, s. f.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.