- débotter
- (dé-bo-té) v. a.1° Tirer les bottes à quelqu'un. Son valet l'a débotté.Substantivement. Le moment de l'arrivée, l'instant où l'on ôte ses bottes. Le débotter du roi.• La nature, pour les courtisans, se borne à l'oeil de boeuf ; la faveur, la disgrâce, le lever, le débotter, voilà les phénomènes, P. L. COUR. I, 200.2° Se débotter, v. réfl. Quitter ses bottes.• Encore tout poudreux et sans me débotter, BOILEAU Épît. VI.• Il fallut se débotter [que Portland se débottât] et revenir tout de suite à Paris, SAINT-SIMON 54, 150.• S'il se trouve chez le duc Eugène, lorsque celui-ci se débotte, Thersite fait un mouvement pour lui présenter ses souliers, VAUVENARGUES. Thersite..• Ce héros [Bonaparte] gouvernait à cheval, organisait en poste, et fonda en se débottant un empire qui dure encore, P. L. COUR. I, 173.• Il m'a conté qu'il passa une fois à Langeron, et qu'il ne voulait pas s'y débotter seulement ; il y fut six semaines, SÉV. 20 juillet 1679.Dé.... préfixe, et botte.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.