- disconvenance
- (di-skon-ve-nan-s') s. f.1° Défaut de convenance, c'est-à-dire de rapport, de proportion.• Toute la nature est pleine de convenances et de disconvenances, de proportions et de disproportions, selon lesquelles les choses ou s'ajustent ensemble ou se repoussent l'une l'autre, BOSSUET Conn. V, 2.• Je crois que les idées du juste et de l'injuste sont aussi claires que les idées de convenance et de disconvenance, VOLT. Phil. ignor. 32.• Selon la disconvenance que nous trouvons entre nous et ces objets, J. J. ROUSS. Ém. I.Défaut de convenance, c'est-à-dire manque de ce qui convient, agrée.• La passion n'est dans eux que l'amour de leurs convenances et la haine de leurs disconvenances, BERN. DE ST-P. Harmon. liv. V, Harmon. anim..2° Terme de grammaire. État de mots qui ne s'accordent pas.XVIe s.• La disconvenance aux moeurs presentes de nostre estat, MONT. IV, 79.• Ce temps n'est propre qu'à nous amender à reculons, par disconvenance plus que par accord ; par difference, que par similitude, MONT. IV, 34.Disconvenant ; provenç. disconveniencia, descovinensa ; espagn. desconveniencia ; ital. disconvenienza.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.