- couvercle
- (kou-vèr-kl') s. m.Ce qui est pour couvrir et fermer. Le couvercle d'une boîte, d'un pot, d'une marmite.• Polyphème referme la porte sur nous avec cet horrible rocher qu'il remue avec la même aisance que si c'eût été le couvercle d'un carquois, FÉN. XXI, 400.Fig. Trouver couvercle à sa marmite, se dit, dans un parler très libre, d'une femme qui trouve mari ou amant.• Il n'est si décrépite Qui ne trouve, en donnant, couvercle à sa marmite, RÉGNIER Sat. XIII.Dans le même sens. Il n'est pas si méchant pot qui ne trouve son couvercle, c'est-à-dire il n'y a pas de femme, quelque disgraciée qu'elle soit, qui ne trouve à se marier.XIIIe s.• Item un pot qui dessus le couvercle a un chevalerot [figure de chevalier], DU CANGE cavaillerii..• Renart tint le covercle haut, Et Tybert saut hors de plain vol, Et Renart let chaoir si fort Le covercle, et si l'empaint, Tybert en a la qeue ataint, Ren. 2806.• Ens au covercle [de la coupe] par desus, Illoec ert paint comme Venus, Pallas et Juno ensement...., Fl. et Bl. 465.XVe s.• Ha hay ! qui puet avoir osté Du monument et descouvert Le couvescle et entrouvert ?, Résur. de N. S. J. C.XVIe s.• Il teint le couvercle si ferme par le dedans, que plusieurs ensemble qui se preforcerent de l'ouvrir n'y sceurent onques rien faire, AMYOT Rom. 46.• Tel pot, tel couvercle, COTGRAVE .Lat. cooperculum, de cooperire (voy. couvrir).
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.