- coupage
- (kou-pa-j') s. m.Action de couper, c'est-à-dire d'atténuer une liqueur forte par une moins forte. Le coupage de l'alcool par l'eau. Le coupage des vins spiritueux du midi par des vins plus légers.Couper.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRECOUPAGE. Ajoutez :2° Action de couper, de rogner les feuilles de tabac.• On procède ensuite à l'écabochage ou au coupage des tabacs exotiques et des tabacs indigènes qui n'auraient pas reçu cette main-d'oeuvre au magasin, Journ. offic. 29 nov. 1875, p. 9800, 2e col..3° Nom donné, dans le département de la Mayenne, aux vesces, jarosses, maïs, etc. fauchés en vert, les Primes d'honneur, p. 228, Paris, 1874.• Le meilleur moyen de les administrer [les touraillons, germes d'escourgeon malté] consiste à les mêler avec la pulpe, la drèche, le coupage, le son ou tout autre aliment analogue, REYNAL Mém. d'agric. etc. 187071, p. 127.4° Terme des halles. Action de diviser un chargement de marée.• Considérant que cette pratique [la répartition d'un seul chargement de marée en plusieurs voitures afin de multiplier abusivement les tours de vente], connue sous le nom de coupage, s'étant généralisée, a donné naissance à des inconvénients graves..., Ordonn. de police, 23 fév. 1867.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.