- coter
- (ko-té) v. a.1° Indiquer la cote du prix d'une marchandise, du taux d'une valeur. Coter le cours des effets publics, le prix des sucres.2° Noter. Coter à la marge le numéro d'un article.• Si vous aviez coté les endroits, vous m'auriez soulagé de quelques petits soins, BOSSUET Lett. abb. 139.• Je prétends en coter seulement les endroits [de l'affaire de la bulle Unigenitus] qui m'ont passé par les mains, SAINT-SIMON 318, 155.3° Classer au moyen d'une cote alphabétique ou numérique. Coter les pièces d'un procès.4° Terme d'architecture. Écrire sur un plan, sur une coupe, ou sur une élévation géométrale, les mesures de chaque partie.Terme d'arpenteur. Noter les niveaux.XVe s.• S'il estoit en ma puissance vous pouvoir cotter ou le mois ou la semaine ou le jour de mon retour, je vous le cotterois, L'amant ressuscité, p. 47, dans LACURNE.XVIe s.• On cottoit [attribuait] la perte du courage qu'on avoit veu à Monsieur, à la naissance de telles enormitez, D'AUB. Hist. II, 439.Cote ; provenç. quotar ; ital. quotare.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.