- copiste
- (ko-pi-st') s. m.1° Celui qui copie. Un bon copiste.• Et le copiste [de musique] Jean-Jacques, prenant dix sous par page de son travail pour s'aider à vivre, est un Juif que son avidité fait universellement mépriser, J. J. ROUSS. Dial..Ceux qui écrivaient les livres dans l'antiquité et au moyen âge.2° En parlant des littérateurs et des artistes, celui qui imite, qui n'a point d'originalité. Ce n'est qu'un copiste.• Nous ne sommes déjà que les traducteurs de leurs romans [des Anglais] ; n'avons-nous pas assez baissé pavillon devant l'Angleterre ? C'est peu d'être vaincus, faut-il être copistes ?, VOLT. Lett. Mme d'Argental, 18 oct. 1760.• Les élèves de Raphaël et des Caraches n'en ont pas été les copistes ; mais, dans leurs tableaux, on reconnaît le génie de leur école, la touche, le dessin, la couleur de leur maître, la manière de composer, MARMONT. Élém. litt. Oeuvres, t. VIII, p. 199, dans POUGENS.Par extension, celui qui imite une autre personne.• L'assemblée des animaux se moqua de ces deux mauvais copistes [le singe et le perroquet] de l'homme, FÉN. XIX, 75.• Il a, dit-on, choisi Cléon pour son modèle ; Il est son complaisant, son copiste fidèle, GRESSET Méchant, I, 1.3° Titre que prenaient les chanceliers des abbayes.Copier.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.