- convalescence
- (kon-va-lè-ssan-s') s. f.Période de transition entre la maladie qui n'existe plus et le retour parfait de la santé. Entrer en convalescence. La convalescence fut pénible.• Oui, je vais à madame annoncer par avance La part que vous prenez à sa convalescence, MOL. Tart. I, 5.• Sans doute que le dieu qui nous rend l'existence, à l'heureuse convalescence Pour de nouveaux plaisirs donne de nouveaux sens, GRESSET A sa soeur..• Ô jours de la convalescence, Jours d'une pure volupté ! C'est une nouvelle naissance, Un rayon d'immortalité, GRESSET ib..• Ô que l'âme jouit dans la convalescence ! Je ne pouvais rien voir avec indifférence, ST-LAMBERT Saisons, I.• L'on sort de l'hôpital guéri d'une infirmité ; mais on en remporte une autre ; les convalescences y sont longues, RAYNAL Hist. phil. XII, 11.Terme d'administration militaire. Exemption temporaire de service journalier, pour raison de santé. On dit en ce sens : aller, partir en convalescence.XVe s.• Le duc d'Orleans fut malade à Montargis, lequel venu à convalescence...., VIRIVILLE Geste des nobles, p. 113.XVIe s.• Et, par ce moyen, feut guary, et reduyct à sa premiere convalescence, RAB. Pant. II, 23.• Comme personne saulvée de longue et forte maladie, et venant à convalescence, les fault choyer, restaurer, RAB. ib. III, 1.• S'il y a convalescence, c'est une convalescence maleficiée, MONT. III, 272.Provenç. convalescencia ; espagn. convalecencia ; ital. convalescenza ; du latin convalescentia, de convalescens (voy. convalescent).
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.