- confiture
- (kon-fi-tu-r') s. f.On l'emploie souvent au pluriel. Fruits entiers ou coupés par morceaux, qu'on met cuire avec du sucre ou du sirop pendant plus ou moins de temps, et qui se transforment en une sorte de marmelade ou compote. Confitures de groseilles, de prunes.• Un jeune Grec, fort affable, m'offrit des confitures, CHATEAUBR. Itinéraire, 44.XIIIe s.• Siros confis de douce confiture, De quatre herbes pleines de sanité, Chanson à la Vierge, MÄTZNER p. 67.XVe s.• Il bouta sa teste au trou du retrait où il fut bien encensé, Dieu le sait, de la confiture de leans, LOUIS XI Nouv. LXXII.• M'a apporté herbes à faire la confiture de l'onguent dont le bon roi mehaingné, du quel sang vous estes issu, sera gary, Perceforest, t. VI, f° 117.XVIe s.• Strabo dit que les Juifs, pour la confiture [embaumement] de leurs corps, souloient user de bitume, PARÉ Mumie, 2.• Ses confitures ne cederont aux plus precieuses de celles qu'on fait es grosses villes, O. DE SERRES 843.Confit 1.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRECONFITURE. Ajoutez :Fig.• Nous mangeons du sucre et des confitures quand nous nous ramentevons nos amis qui se portent bien, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne..Homme à confitures, homme qui a besoin de reprendre des forces, de se réconforter.• Nous avons le coeur bon, et, dans nos aventures, Nous ne fûmes jamais hommes à confitures, CORN. Lexique, éd. Marty-Laveaux..
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.