- colombin
- colombin, ine 1.(ko-lon-bin, bi-n') adj.1° Qui est de la couleur de la gorge des pigeons, couleur variable, mais qui, déterminée précisément et pour la teinture, est celle des fleurs de l'arbre de Judée (comme l'a reconnu M. Chevreul, d'après un passage d'Olivier de Serres). Taffetas colombin.2° S. m. Un des minerais, d'où l'on tire le plomb.3° S. f. Terme de peinture. Colombine, espèce de laque.4° S. f. Terme d'agriculture. Colombine, engrais de fiente de volaille.XIIIe s.• Et nos font chiere colombine, Fabl. et contes anc. t. I, p. 313.XVIe s.• Les baisers colombins ne vous defaillent point, RONS. 785.• Que la simplicité colombine fust instruite par l'astuce serpentine, CAMUS DE BELLEY Diversités, t. II, f° 422, dans RAYNOUARD.• Ses fleurs colombines [de l'arbre de Judée] augmentent la grace de l'arbre, O. DE SERRES 6e lieu, ch. VI.• Cent oeillets colombins et mille fleurs vermeilles, AMAD. JAMYN Poésies, p. 152, dans LACURNE.• On te doit, colombin, louer de tous costez, Voyant comme tu plais à la fleur des princesses ; Les colombes, qui sont d'amour sages maistresses, En ont la gorge peinte ; et les jardins plantez En ont, comme les champs, leurs honneurs augmentez, AMAD. JAMYN ib. p. 271.Colombe 1 ; provenç. colombin ; ital. colombino. Dans le XVIe siècle, colombin avait le sens général de : qui appartient à la colombe, au pigeon.————————colombin 2.(ko-lon-bin) s. m.Bassin dans lequel se met la composition de la fritte du faïencier.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.