- colique
- colique 1.(ko-li-k') adj.Terme d'anatomie. Qui appartient au côlon.Terme venant du mot grec côlon.————————colique 2.(ko-li-k') s. f.Terme de médecine. Douleur intense siégeant dans les entrailles.• Grimaçant son discours, semble avoir la colique, RÉGNIER Sat. II.• J'eus une colique très fâcheuse, SÉV. 58.• Mme de Brissac avait aujourd'hui la colique, SÉV. 277.Colique hépatique, douleur qui a son siége à la région du foie, et qui est souvent occasionnée par le passage de quelque calcul biliaire à travers les conduits cystique et cholédoque.Colique métallique, colique des peintres, colique saturnine, colique due à l'absorption du plomb, et dont les principaux symptômes sont des douleurs abdominales très aiguës.Colique néphrétique, douleur qui a son siége dans les reins, et qui est due à l'irritation produite par quelque calcul formé dans les reins.Colique sèche, maladie endémique à l'île Bourbon, au Sénégal, au Gabon et sur les côtes intermédiaires, ainsi que dans l'Inde française.Colique d'estomac, sorte de douleur intense, névralgie qui saisit l'estomac.Terme de vétérinaire. Coliques ou tranchées, nom générique des douleurs dans les organes du ventre. Colique rouge ou colique sanguine, colique procédant d'une congestion de la muqueuse intestinale, et où les douleurs sont soudaines et atroces.Fig. et familièrement. Avoir la colique, avoir peur (parce que la peur relâche le ventre).XVIe s.• Je me suis envieilly de sept ou huict ans ; ce n'a pas esté sans quelque nouvel acquest ; j'y ai practiqué la cholique, par la liberalité des ans, MONT. III, 196.• Aux gros boyaux, c'est ce que nous nommons proprement colique, qui a pris son nom de la partie malade qui est colon, c'est à dire la continuité des gros boyaux, mais principalement en celuy que nous nommons colon. - Colique nephretique ou pierreuse, PARÉ XV, 65 bis..Colique 1.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.