- cocher
- cocher 1.(ko-ché ; l'r ne se lie pas ; au pluriel l's se lie : les cochers et les cuisiniers, dites : les koché-z-et....) s. m.1° Le conducteur d'un coche, d'un carrosse, d'un cabriolet. Un habile cocher.• Ces peuples si braves et si belliqueux, et que vous dites qui sont nés pour commander à tous les autres, fuient devant une armée qu'ils disaient être composée de nos cochers et de nos laquais, VOIT. Lett. 74.• Leur soeur [des Cominges], vieille fille de beaucoup d'esprit, de vertu et assez du monde, voulut faire une fin comme les cochers : elle épousa la Traisne, SAINT-SIMON 329, 78.• En montant sur mon char, j'ai pris soin d'écarter Beaucoup de Phaéthons qui voulaient y monter ; Dans ce hardi dessein leur ambition tremble ; Chacun d'eux reconnaît qu'il en faut trébucher, Et qu'on verse toujours si l'on n'est tout ensemble Le maître et le cocher, BENSERADE Sur le roi représentant le soleil levant.Cocher du corps, se disait à la cour, du cocher qui conduisait ordinairement le roi, la reine, le dauphin.Touche cocher, et, aujourd'hui, fouette cocher, se dit pour avertir le cocher de partir ; et figurément pour : partons, allons de l'avant.2° Terme d'astronomie. Constellation de l'hémisphère septentrional.XVIe s.• Laquais, valets de cochiers, garsons de cuysine, CARL. IV, 12.• Aux cochiers du roy, la somme de quarante mille livres, FROUMENTEAU Finances, liv. I, p. 27.Coche 2.————————cocher 2.(ko-ché) v. a.Faire une entaille, une coche.Coche 4.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.