- chevaline
- (che-va-li-n') adj. f.Bête chevaline, un cheval ou une jument. Les races chevalines, les diverses races de chevaux. La population chevaline de la France s'élève à environ 3 000 000 de têtes.• J'ai, dit la bête chevaline, Une apostume sous le pied, LA FONT. Fabl. V, 8.• On a compté dans ladite élection, un peu devant l'année 1699, 1794 bêtes chevalines que nous estimons à vingt sols de dîme par an, VAUBAN. Dîme, p. 157.Substantivement. Faire la chevaline, faire le commerce de chevaux.XVIe s.• .... Et la chevaline source [l'Hippocrène] De sa course Avoit arresté les pas, DU BELLAY V, 10, verso..• L'herbe appellée ferule est aliment à l'asne, et est venin à toutes autres bestes chevalines, PARÉ XXV, 1.• Le naturel de la chevaline et de la muletaille est, qu'estans bien traictées au soir et repaissans à la disnée, d'employer le reste du jour au labourage, comme en voiageant, O. DE SERRES 85.• Ce sont eux [les orges d'automne] qu'on appelle chevalins, pour estre leur herbe très bonne pour purger et engraisser les chevaux à la primevere, O. DE SERRES 108.• Par la chevaline sont entendus les chevaux, juments, asnes, asnesses, mulets, mules. - Les bestes chevalines, ID. 259.Provenç. cabalin ; du latin caballinus, de caballus (voy. cheval).SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRECHEVALINE. Ajoutez :Boucherie chevaline, boucherie où l'on vend de la viande de cheval.• La première boucherie chevaline a été ouverte à Paris en 1866.... au premier janvier 1875, il y avait à Paris cinquante boucheries chevalines et cinq dans la banlieue, Journ. offic. 6 mar 1875, p. 1717, 2e col..
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.